Remplacement des bornes kilométriques

Peut- être, tout comme moi, avez-vous été surpris de voir fleurir depuis quelques mois, de nouvelles bornes kilométriques sur le bord de nos routes départementales.
Aussi j’ai contacté les services routes du Conseil général qui m’ont très gentiment renseigné.

Ces bornes s’appellent désormais PR (point de repère). Les anciennes étaient dénommées PK (point kilométrique).

Ces changements ont pour buts de :

• –  Remplacer les anciennes, en béton, détériorées et pouvant s’avérer dangereuses en cas decollision.
• –  Servir de point de repère aux services d’urgence. Elles sont répertoriées par GPS.
• –  Servir de base de données pour le métrage du goudronnage, fauchage, incidents sur la voie, à destination du service des routes.

Elles sont en fibre de verre et donc moins dangereuses en cas de collision, notamment pour les motards et ne nécessitent pas d’entretien régulier.

Je remercie le service de la Direction des Routes Départementales et plus particulièrement le responsable de la Subdivision de Lamastre pour l’intérêt manifeste porté à ma démarche.

Borne routière

Une borne routière est un élément signalétique placé régulièrement en bordure de route et destiné à identifier la route concernée et à y indiquer les distances, le plus souvent vers les localités voisines.
Les premières bornes routières que l’on connaisse sont les bornes « milliaires » qui jalonnaient les voies romaines.

En France, les bornes routières équipent les réseaux nationaux, départementaux et autoroutiers.

Elles sont devenues au fil des années, des points de localisation plus que des points kilométriques exacts.

À l’origine, les bornes étaient constituées essentiellement de pierre mais le béton, pour sa facilité d’utilisation, les a supplantées. Les bornes actuelles constituées avec plusieurs matériaux sont généralement composées d’une tête en résine et d’un ancrage métallique (acier galvanisé) verrouillable dans le sol.

Reportage Gérard Vallon