Les chasseurs de serpents ont sévi longtemps librement sur tout le territoire, capturant et tuant les vipères pour envoyer leur venin aux laboratoires afin qu’ils concoctent de l’anti-venin. Une pratique aujourd’hui révolue.
Au XIXème et XXéme siècles, les vipères ont été persécutées et massacrées sans relâche par des chasseurs de prime. Les chiffres donnent le tournis : 500 000 vipères ont par exemple été éliminées entre 1864 et 1890 en Franche-Comté, près de 20 000 par an !
Ces animaux sont aujourd’hui menacés. Un arrêté du 11 février 2021 interdit de “manipuler, maltraiter, capturer ou tuer un serpent”. La peine encourue peut aller jusqu’à 150 000 euros d’amende et deux ans de prison. Il convient de rappeler que le serpent est responsable de moins d’un décès par an en France, contre plusieurs dizaines pour les abeilles, guêpes et frelons.
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