Lafarre est l’une des onze communes qui composent la communauté de communes du Pays de Lamastre.
Auparavant rattachée au canton de Saint Félicien, elle fait partie du canton de Lamastre depuis 2015.
Son conseil municipal est au nombre de 7 élus. Stéphane Roche est le maire actuel, il a succédé à Isabelle Bert.
Le village des « Farassous », sur son éperon rocheux, est situé à 760 mètres d’altitude. La commune s’étend de 540 mètres, au bord du Doux, à 1183 mètres à son point culminant au Sardier.
Après avoir compté 569 habitants en 1872, la population de Lafarre était de 45 habitants au dernier recensement de 2022. Ils sont répartis dans plusieurs hameaux: Le Faux, les Asclards, Font de Sardier, Maisonneuve, Farre et Bergeron, Crouzoulon, Le Mas, Fromentoux, Le Sert, Souteyrat, les Besséas, Frache, la Grand Font, le Monteil, Bonnevaut, les Bérards, Tête, Coiret, Clarat
Au XIIème siècle, Lafarre dépendait du diocèse civil de Viviers et du diocèse religieux de Vienne.
La commune anciennement appelée La Coste de Lafarre, a pris le nom de La – Farre en 1793 (« La Farra » en occitan) pour devenir aujourd’hui Lafarre.
L’église St Julien reconstruite sur des vestiges des XIIème et XVème siècles.
La mairie propose des gîtes
La rue du village
L’éperon rocheux sur lequel le village est bâti offre un beau panorama sur les rives du Doux.
La Croix du « Martoulet » propose un pont de vue et une aire de pique-nique aménagée, sur la route ente Nozières et Lalouvesc.
La commune a été marquée par l’énorme incendie de forêt qui a démarré sur son territoire, en août 2003.
500 pompiers de 20 départements ont été mobilisés.
Après six jours de lutte, 1400 hectares ont été dévastés, 8 granges ou résidences secondaires détruites.
La foudre est à l’origine de ce feu qui a prospéré à cause de vents violents dans des forêts déjà victimes de la tempête de 1999.
Lafarre était ces dernières années une des étapes incontournables du Rallye Monte-Carlo, avant qu’il ne quitte la région.
Lire à ce sujet le-patois-ardechois
Légende ou réalité !!! (rapporté par une Farassoune)
A la révolution Française, le bronze des cloches des églises était récupéré pour en couler des canons. Les habitants de Lafarre ne voulant pas voir partir leur cloche, l’aurait enlevée pour la cacher et depuis un bruit court qu’en un lieu en dessous du village, on peut l’entendre résonner…
Depuis des années, les enfants la recherche…
Gérard Vallon
Merci Gérard d’avoir fait vivre Lafarre qui est un petit village très agréable et plein de charme, sa petite église est magnifique
Lors d’une de nos rencontres patoisantes nous nous sommes bien amusés en remémorant les “escais-noms” (les sobriquets collectifs) donnés aux habitants d’un village. Des expressions propres à caractériser les qualités ou les défauts ou la manière de vivre des habitants, ou encore illustrer les inimitiés ou rivalités de village à village: “escorniflaires”, “manja-tripas”, “sauta-rancs”, “traina-cha”… Aujourd’hui ces sobriquets ne sont plus mal pris, ni vexants, mais plutôt appréciés pour la conservation de la mémoire.
Nos amis “farassous” avaient donc comme “escai-nom” “los eissaurelhats” ou lous escourelias : ceux qui n’ont qu’une oreille. La signification de ce sobriquet est multiple: les agriculteurs de Lafarre n’ont qu’un versoir (aurrelha) à leur charrue à cause du terrain en pente ne permettant pas un labour alterné, ou ils sont trop restés au soleil (du même côté à cause de la pente, comme le dahu), ou encore parce qu’ils n’entendent que e qu’ils veulent bien entendre…à chacun d’imaginer…
Mas paciança los autris vilages l’i auran mai dreit!
très bon article sur ces hameaux méconnu de l’ardeche qui nous rappelle notre jeunesse
Bravo pour cette histoire de village et de région
Merci à l’auteur de nous avoir fait découvrir ce petit joyaux
Eric Lamouroux