Depuis fin août 2023, le serre de la croix d’argent a désormais une croix fabriquée et installée par quelques bénévoles
Nozières – Légendes des lieux
5 thoughts on “Nozières – Légendes des lieux”
Merci à Gérard de faire revivre par ses articles bien réalisés toute ces légendes entendues dans notre petite enfance à l’occasion de veillées avec les voisins. Que de bons souvenirs. Lorsqu’ils étaient enfants mes petits enfants aimaient beaucoup que je leur raconte ces témoignages d’un autre temps.
Félicitations
Une lectrice nous confie qu’au “Serre de la danse” situé sur les hauteurs aux limites de Nozières, Empurany et Saint Félicien, certains jeunes gens qui s’y rendaient pour festoyer au 19ème siècle, début du 20ème, ne pouvaient plus s’y arrêter de danser … filles légères ou possédées – effet du diable parait – il en ce temps là !!!
Le nom donné à ce serre fait référence à ces danses.
Je ne sais pas si ce prétendu souterrain allait jusqu’à Bel Air ou ailleurs mais j’ai entendu dire qu’il avait une sortie dans la cave d’une ferme alentour. La voûte étant rapidement éboulée l’exploration n’avait pas été possible et, par sécurité, le propriétaire l’avait murée.
Alors confirmation de l’existence de ce souterrain ou simplement cave abandonnée ? Les enfants de ce propriétaire auraient peut-être des choses à dire mais le silence est peut-être garant de leur tranquillité.
Les légendes font partie de l’histoire d’un village et Nozières a les siennes. Tout d’abord “le pied de St-Régis” : il existe en effet vers Montjay les “pierres de St-Régis”, lieu tellurique propre à la méditation, ancien site mégalithique d’après Le Tourneau, où l’on trouve la trace des genoux du saint, son siège, son lit, l’emplacement des couverts… sauf qu’aucun texte consacré au missionnaire Régis ne parle d’un passage par Nozières, bien que cela fut plausible. En 1635 il missionnait dans les Boutières et parcourait la région de janvier à octobre. Durant les hivers 1635 -1637 il parcourait le Haut-Vivarais autour de Saint-Agrève, pays inculte et sauvage. Il fur “lapidé” 2 fois: un fois au Chambon près de Laviolle, où il jeta au feu un livre de sorcellerie “Livre du diable qu’il retourne au diable”. Le propriétaire se disposait à le lapider lorsque le saint s’exclama ; “Quoi ? mes bons amis, parce que je vous empêche de communiquer avec le démon vous voulez me tuer?” Le charme fut immédiat. La deuxième fois ce fut à Rochepaule: La tradition veut qu’on y ait jeté des pierres au jésuite et qu’il ne put y prêcher. Cela à cause d’une querelle de clocher datant de 1347 entre La Chapelle sous Rochepaule et Rochepaule.
La définition donnée aux “champeireires ” de Nozières est donc erronée.
Si “champeirar” (de campus et petra) c’est bien poursuivre à coups de pierres, on trouve aussi “champeiraires”= les gaspilleurs ” et ” champeraires” les coureurs des champs. J’opte pour cette étymologie se rapportant au champart (impôt dû au seigneur sur les récoltes) et droit laissé aux nécessiteux et pauvres (comme les habitants de Nozières) de glaner( ou champarder) les restes de blés dans les champs moissonnés.
Une autre légende: le château de Rochebloine aurait été construit par le diable, rapporté par Charles Forot.
C’est Jeandou, Jean Salique qui m’a parlé la première fois de ce Serre de la Danse. En effet il y a joué de l’accordéon pour les danseurs et danseuses du coin.
je ne connais pas la légende par contre.
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Merci à Gérard de faire revivre par ses articles bien réalisés toute ces légendes entendues dans notre petite enfance à l’occasion de veillées avec les voisins. Que de bons souvenirs. Lorsqu’ils étaient enfants mes petits enfants aimaient beaucoup que je leur raconte ces témoignages d’un autre temps.
Félicitations
Une lectrice nous confie qu’au “Serre de la danse” situé sur les hauteurs aux limites de Nozières, Empurany et Saint Félicien, certains jeunes gens qui s’y rendaient pour festoyer au 19ème siècle, début du 20ème, ne pouvaient plus s’y arrêter de danser … filles légères ou possédées – effet du diable parait – il en ce temps là !!!
Le nom donné à ce serre fait référence à ces danses.
Je ne sais pas si ce prétendu souterrain allait jusqu’à Bel Air ou ailleurs mais j’ai entendu dire qu’il avait une sortie dans la cave d’une ferme alentour. La voûte étant rapidement éboulée l’exploration n’avait pas été possible et, par sécurité, le propriétaire l’avait murée.
Alors confirmation de l’existence de ce souterrain ou simplement cave abandonnée ? Les enfants de ce propriétaire auraient peut-être des choses à dire mais le silence est peut-être garant de leur tranquillité.
Les légendes font partie de l’histoire d’un village et Nozières a les siennes. Tout d’abord “le pied de St-Régis” : il existe en effet vers Montjay les “pierres de St-Régis”, lieu tellurique propre à la méditation, ancien site mégalithique d’après Le Tourneau, où l’on trouve la trace des genoux du saint, son siège, son lit, l’emplacement des couverts… sauf qu’aucun texte consacré au missionnaire Régis ne parle d’un passage par Nozières, bien que cela fut plausible. En 1635 il missionnait dans les Boutières et parcourait la région de janvier à octobre. Durant les hivers 1635 -1637 il parcourait le Haut-Vivarais autour de Saint-Agrève, pays inculte et sauvage. Il fur “lapidé” 2 fois: un fois au Chambon près de Laviolle, où il jeta au feu un livre de sorcellerie “Livre du diable qu’il retourne au diable”. Le propriétaire se disposait à le lapider lorsque le saint s’exclama ; “Quoi ? mes bons amis, parce que je vous empêche de communiquer avec le démon vous voulez me tuer?” Le charme fut immédiat. La deuxième fois ce fut à Rochepaule: La tradition veut qu’on y ait jeté des pierres au jésuite et qu’il ne put y prêcher. Cela à cause d’une querelle de clocher datant de 1347 entre La Chapelle sous Rochepaule et Rochepaule.
La définition donnée aux “champeireires ” de Nozières est donc erronée.
Si “champeirar” (de campus et petra) c’est bien poursuivre à coups de pierres, on trouve aussi “champeiraires”= les gaspilleurs ” et ” champeraires” les coureurs des champs. J’opte pour cette étymologie se rapportant au champart (impôt dû au seigneur sur les récoltes) et droit laissé aux nécessiteux et pauvres (comme les habitants de Nozières) de glaner( ou champarder) les restes de blés dans les champs moissonnés.
Une autre légende: le château de Rochebloine aurait été construit par le diable, rapporté par Charles Forot.
C’est Jeandou, Jean Salique qui m’a parlé la première fois de ce Serre de la Danse. En effet il y a joué de l’accordéon pour les danseurs et danseuses du coin.
je ne connais pas la légende par contre.