ce magnifique Géoparc, hélas ! ne s’étend pas jusqu’au neck de Sceautres et au plateau du Coiron. Il ne faudrait pas oublier, par contre, dans le Géoparc, les coulées basaltiques de Saint-Clément et leurs vestiges aux panoramas superbes, comme le Serre de Jusclas entre Dorne et Eysse ou le rocher de Brion à Jaunac et Accons.
Les jeunes volcans d’Ardèche sont d’une jeunesse particulièrement intéressante : aux alentours de 30-36.000 ans , comme le Cherchemus, le lac d’Issarlès, le Ray-Pic, la coupe de la Fialouse, le Pic de l’Etoile, la coupe d’Aizac, mais aussi les sucs de Breysse, sur les communes altiligériennes du Monastier-sur-Gazeille, Alleyras et Présailles. La marge d’erreurs des datations ne permet pas d’être catégorique : 40.000 ans, 36.000, 30.000 ou 25.000, les auteurs varient. Les recherches les plus récentes, antérieures à la création du Géoparc, donnent des âges contemporains de la réalisation des fresques de Chauvet-Pont d’Arc : postérieurs à 38.000 ans. Et c’est précisément l’interprétation de l’une de ces fresques, le panneau du Mégacéros, qui a permis de découvrir que le lac d’Issarlès avait été le siège d’un événement extrêmement rare : une éruption aquatique, sans expulsion de magma, éruption hydro-gazeuse, provoquée par la brutale décompression d’un énorme réservoir de gaz volcanique. Des dépôts témoignants du phénomène ont été analysés, il s’agit bien du même phénomène que celui qui a affecté le lac Pavin, dans le Puy-de-Dôme au 13 ème siècle, et les lacs Monoon et Nyos, au Cameroun, il y a une bonne trentaine d’année.
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Bonjour Gérard,
ce magnifique Géoparc, hélas ! ne s’étend pas jusqu’au neck de Sceautres et au plateau du Coiron. Il ne faudrait pas oublier, par contre, dans le Géoparc, les coulées basaltiques de Saint-Clément et leurs vestiges aux panoramas superbes, comme le Serre de Jusclas entre Dorne et Eysse ou le rocher de Brion à Jaunac et Accons.
Les jeunes volcans d’Ardèche sont d’une jeunesse particulièrement intéressante : aux alentours de 30-36.000 ans , comme le Cherchemus, le lac d’Issarlès, le Ray-Pic, la coupe de la Fialouse, le Pic de l’Etoile, la coupe d’Aizac, mais aussi les sucs de Breysse, sur les communes altiligériennes du Monastier-sur-Gazeille, Alleyras et Présailles. La marge d’erreurs des datations ne permet pas d’être catégorique : 40.000 ans, 36.000, 30.000 ou 25.000, les auteurs varient. Les recherches les plus récentes, antérieures à la création du Géoparc, donnent des âges contemporains de la réalisation des fresques de Chauvet-Pont d’Arc : postérieurs à 38.000 ans. Et c’est précisément l’interprétation de l’une de ces fresques, le panneau du Mégacéros, qui a permis de découvrir que le lac d’Issarlès avait été le siège d’un événement extrêmement rare : une éruption aquatique, sans expulsion de magma, éruption hydro-gazeuse, provoquée par la brutale décompression d’un énorme réservoir de gaz volcanique. Des dépôts témoignants du phénomène ont été analysés, il s’agit bien du même phénomène que celui qui a affecté le lac Pavin, dans le Puy-de-Dôme au 13 ème siècle, et les lacs Monoon et Nyos, au Cameroun, il y a une bonne trentaine d’année.