« Ils quittent un à un le pays pour s’en aller gagner leur vie loin de la terre où ils sont nés », chantait Jean Ferrat.
Les paysans ne sont pas tous partis. Certains se sont accrochés à la terre dans une campagne ardéchoise dorénavant plus riche en résidences secondaires et en sangliers qu’en agriculteurs.
En quelques tableaux justes cet article dresse le panorama de l’agriculture et son évolution depuis le 20eme siècle et de son contexte tel que le décriront les livres scolaires ou d’historiens:
force humaine de nombreuses mains, autarcie, façonnage des paysages; vulgarisation et orientation financière à travers divers organismes (gva, feaga, feoga, feader, pac, pdr….)exode rural, 1968, retour à la terre; tourisme, retour à la campagne mais avec les avantages de la ville, coexistence parfois difficile; productivité, pluriactivité, place des femmes, quotas, règlementations, faillites….
L’agriculture est un sujet inépuisable d’étude.
Je me rappelle, enfant, lorsque revenait l’été, la famille parente, fonctionnaires à la ville venait en vacances au village. et faisait le tour de la parentèle. Le jour de leur visite le repas était amélioré. Mais l’après-midi, tandis que je suais à tourner le foin, les cousins trouvaient qu’ils batifolaient…
Excellent article et rappel émouvant d’une bien triste évolution de la vie terrienne … nous avons eu le plaisir et le travail à faire revivre le hameau de Fontbonne en Gîtes … mais nous avons participé à cette transformation de la campagne profonde … rien ne se perd , tout se transforme … Nozieres : nos plus belles années.