En pleine crise agricole l’ouvrage « Les néo-paysans » interroge et peut enrichir une meilleure compréhension d’un monde en pleine mutation. Ce livre est paru en 2019.
Néo-paysans : « A défaut d’avoir changé le monde, nous avons au moins pris en main notre existence ».
One thought on “Retour à la terre en Ardèche “les néo-paysans” – témoignages”
Quel décalage entre ces témoignages et la crise agricole actuelle illustrée par le premier jour du salon de l’agriculture et les revendications portées. La puissance d’un syndicat cogestionnaire de la politique agricole avec l’Etat, les atermoiements de celui-ci, le faisceau inextricable de règlements et directives, traduisent une agriculture bien éloignée de celle pratiquée par des néo-paysans.
Sont-ils néos d’ailleurs? Certes un retour à la terre a été observé après les années 60. Mais dans le passé? La main-d’oeuvre abondante des zones rurales a modelé les campagnes où le moindre lopin de terre devait être cultivé pour survivre.
Les terrasses, accols, échamps, chambas, faïsses…construites de parrets en parrets, entretenues avec la besse ou l’äne bé, sans cesse remontées sont un patrimoine culturel, véritables pyramides des pauvres.
Il existe encore des paysans heureux: l’hebdo de l’Ardèche du 22 février en rapporte un témoignage sur la commune de Lamastre. Heureux dans leurs choix de vie mais conscients et concernés aussi par les problèmes actuels.
Enfants mon père me disait toujours de ne pas choisir “le dernier des métiers”, le sien, paysan. J’ai donc rejoint la banque des agriculteurs!….
Ces témoignages sont un appel et un encouragement envers les jeunes à choisir cette voie. 43% des agriculteurs ont plus de 55 ans. La relève est vitale.
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Quel décalage entre ces témoignages et la crise agricole actuelle illustrée par le premier jour du salon de l’agriculture et les revendications portées. La puissance d’un syndicat cogestionnaire de la politique agricole avec l’Etat, les atermoiements de celui-ci, le faisceau inextricable de règlements et directives, traduisent une agriculture bien éloignée de celle pratiquée par des néo-paysans.
Sont-ils néos d’ailleurs? Certes un retour à la terre a été observé après les années 60. Mais dans le passé? La main-d’oeuvre abondante des zones rurales a modelé les campagnes où le moindre lopin de terre devait être cultivé pour survivre.
Les terrasses, accols, échamps, chambas, faïsses…construites de parrets en parrets, entretenues avec la besse ou l’äne bé, sans cesse remontées sont un patrimoine culturel, véritables pyramides des pauvres.
Il existe encore des paysans heureux: l’hebdo de l’Ardèche du 22 février en rapporte un témoignage sur la commune de Lamastre. Heureux dans leurs choix de vie mais conscients et concernés aussi par les problèmes actuels.
Enfants mon père me disait toujours de ne pas choisir “le dernier des métiers”, le sien, paysan. J’ai donc rejoint la banque des agriculteurs!….
Ces témoignages sont un appel et un encouragement envers les jeunes à choisir cette voie. 43% des agriculteurs ont plus de 55 ans. La relève est vitale.