Depuis Nozières – Le mont Mézenc

Face au Mont Mézenc

(vues depuis Nozières)

 

unnamed (2)

unnamed2 (2)

Couchers de soleil sur le Mézenc ( photos Jacqueline Aberkane)

unnamed1

rochebloine

Depuis Rochebloine au début de l’été – (photo anonyme)

54355453

Le Mont Mézenc en “éruption” !!! depuis Rochebloine – (photos Sebru)

54355454

(Clic droit “afficher l’image” puis utiliser la loupe, pour agrandir les photos.)

 

Pour en savoir plus sur le mont Mézenc, voir notre précédent article (cliquer sur ce lien): à quelques kms de Nozieres- le mont Mézenc

 

Gérard Vallon

8 thoughts on “Depuis Nozières – Le mont Mézenc

  1. La nature est pleine de plaisirs gratuits. Merci et bravo aux artistes qui savent les immortaliser et nous les faire apprécier. Il y a 15000 ans environ (je crois) nos ancêtres pouvaient observer l’activité des volcans d’Auvergne dont le Mézenc!

  2. Michel, le Mézenc s’est tu il y a environ 7 millions d’années. Mais il est bien possible qu’il soit représenté sur un panneau orné de la grotte Chauvet.

  3. Selon jacques-Marie Bardintzeff (volcanologue à l’université de Paris,les massifs du Vivarais sont bien plus jeunes (30000ans) et la chaîne des Puys dont les dernières éruptions datent de – 8000 ans ne sont pas considére comme éteint car il faut au moins 50000 ans pour les rayer de la liste des volcans actifs !

  4. dans le Vivarais et le Velay, nous avons un volcanisme qui s’échelonne d’il y a 15 millions d’années jusqu’à environ 12 ou 15.000 ans. Le volcan le plus récent de France métropolitaine, c’est le lac Pavin, né il y quelque 6.000 ans et qui a encore fait des dégâts il y a quelques siècles.

  5. Bernard, Frédéric vos références à l’article de Jacques Marie Bardintzef dans le n° 840 de Sciences et Avenir de février 2017 corroborent les infos recueillies auprès du Professeur Emmanuel BERGER géologue et vulcanologue, alors que je résidais à Coucouron dans les années 90. Il m’avait beaucoup impressionné avec les bombes volcaniques. Il souhaitait aussi développer un circuit des jeunes volcans de l’Ardèche avec un tourisme scientifique intégrant 33 communes. Il est heureux que ce périmètre s’étende et englobe Nozières. Les Noziérois de l’époque (-36000 à -10000 ans) ont sûrement eu droit à des spectacles naturels grandioses, comme sur la photo!. Vraiment l’Ardèche est bien placée pour la promotion de ce tourisme faisant jaillir notre “passé culturel le plus profond” pour un projet d’avenir. Le Géoparc est-il concerné?

    • Le Géopark des Monts d’Ardèche, labellisé Unesco, constitue un territoire présentant un patrimoine géologique remarquable (c’est une condition et une obligation pour être appelé Géopark).
      Il s’appuie sur 3 piliers:
      – la préservation : une meilleure connaissance scientifique permet d’orienter des mesures de gestion pour la protection des richesses géologiques,
      – l’éducation: pour sensibiliser à l’environnement à travers la géologie,
      – le tourisme durable (géo-tourisme): pour participer au développement local également sur le thème de la géologie.

  6. Michel, le Géoparc est concerné et même “génétiquement” concerné !
    Il a été conçu pour mettre en liaison la montagne et la Caverne du Pont d’Arc, dans le but de drainer vers la montagne une partie des visiteurs de la Caverne. Et voilà que l’on découvre que la montagne est une clé majeure de décryptage des fresques de Chauvet : le lien entre les fresques de Chauvet et la montagne est organique. Les jeunes volcans d’Ardèche, si chers à Emmanuel Berger, forment la colonne vertébrale de ce lien organique relativement complexe. Les parcours conçus par Emmanuel Berger pourront être réactivés sous l’éclairage des fresques de Chauvet-Pont d’Arc.

    Il est évident que le Mézenc occupait une place essentielle dans la carte mentale des artistes de Chauvet, naturalistes exceptionnels. Les chemins les plus directs du Pont d’Arc au Mézenc sont aussi les plus logiques au plan géomorphologique et ils ne présentent aucune difficulté majeure. Ils articulent tous les parcours élaborés par E. Berger. Mais d’une manière plus générale, ce sont toutes les voies convergeant de l’Europe du Nord et de l’Ouest vers Chauvet-Pont d’Arc qui, soudain, à des dizaines de kilomètres du massif, offrent le Mézenc en spectacle paysager irrésistible, et ce fait n’a pas pu échapper aux nomades paléolithiques, si sensibles à la beauté naturelle, à la poésie du monde, leur art l’atteste. Ils ont aimé ce pays comme nous l’aimons, comme l’aimait Emmanuel Berger.

    Et Nozières, porte d’entrée septentrionale du Parc naturel des Monts d’Ardèche est concernée au premier chef.

Répondre à Michel DESBOS Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Filtre Anti Robot *