One thought on “Un robot de traite dans les Flandres”
Un rapide calcul…
Comme tu le dis, tous ces équipements ont pour objectif de diminuer les coûts de revient et de dégager un revenu suffisant. Donc suivant tes chiffres, 10€ / 1000l de lait de marge brute. 7o vaches qui doivent dans un tel système produire environ 10000 litres chacune par an, soit 700000 litres, donc 7000 euros de marge annuelle, pour se payer et investir sur d’autres postes. Ca fait pas énorme…
Le problème est dans le prix payé au producteur, qui n’a pas changé depuis le début des années 80, où le lait était à 2 fr le litre, et ceci malgré l’inflation et la hausse du coût de la vie…
Et puis comme l’éleveur se libère de la plupart des travaux d’astreinte quotidienne, il se consacre seul au reste des taches, plutôt que d’embaucher, (culture, entretien des locaux et du materiel, paperasserie en tous genres…) et ne se dégage donc pas de temps libre supplementaire, ce qui en soi aurait pu être un argument.
Et puis gérer son troupeau à travers son smartphone me semble aller à l’encontre du bon sens de l’éleveur, dont la plus grande qualité est l’observation du comportement de ses bêtes, et la proximité qu’il instaure avec elles.
Je n’accable pas les personnes qui font ce choix de modernité et de technologie, mais plus les firmes qui gravitent autour de nos exploitations et qui nous poussent parfois à investir démesurément.
Moralité : pas de revenu suffisant, pas de création d’emploi, et une gestion à grande échelle pas toujours synonyme de qualité…
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Un rapide calcul…
Comme tu le dis, tous ces équipements ont pour objectif de diminuer les coûts de revient et de dégager un revenu suffisant. Donc suivant tes chiffres, 10€ / 1000l de lait de marge brute. 7o vaches qui doivent dans un tel système produire environ 10000 litres chacune par an, soit 700000 litres, donc 7000 euros de marge annuelle, pour se payer et investir sur d’autres postes. Ca fait pas énorme…
Le problème est dans le prix payé au producteur, qui n’a pas changé depuis le début des années 80, où le lait était à 2 fr le litre, et ceci malgré l’inflation et la hausse du coût de la vie…
Et puis comme l’éleveur se libère de la plupart des travaux d’astreinte quotidienne, il se consacre seul au reste des taches, plutôt que d’embaucher, (culture, entretien des locaux et du materiel, paperasserie en tous genres…) et ne se dégage donc pas de temps libre supplementaire, ce qui en soi aurait pu être un argument.
Et puis gérer son troupeau à travers son smartphone me semble aller à l’encontre du bon sens de l’éleveur, dont la plus grande qualité est l’observation du comportement de ses bêtes, et la proximité qu’il instaure avec elles.
Je n’accable pas les personnes qui font ce choix de modernité et de technologie, mais plus les firmes qui gravitent autour de nos exploitations et qui nous poussent parfois à investir démesurément.
Moralité : pas de revenu suffisant, pas de création d’emploi, et une gestion à grande échelle pas toujours synonyme de qualité…