LA TRÈVE DES CONFISEURS…

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est une expression apparue vers le XIX ème siècle au lendemain de la guerre de 1870 qui a vu notre défaite face aux prussiens…

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A cette époque, comme souvent en France, on se chamaille beaucoup sur les rangs de l’hémicycle et ailleurs, entre les royalistes, les républicains, les bonapartistes et les révolutionnaires… chacun met de l’huile sur le feu, et au milieu des tensions, à l’approche de Noël, on décide de baisser les bras, de calmer le jeu et faire une trève des débats …

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Or à cette époque de l’année, on consomme beaucoup de sucreries, les confiseurs travaillent à plein rendement, ce métier existe de longue date, déjà les romains savaient confire pour conserver les aliments, confire vient de cum facere, faire avec, et au-delà conserver …

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On conserve les viandes, comme les confits de canard, les fruits avec les confitures, la confiserie se fait avec le sucre découvert avec les croisades par l’occident, chez les arabes qui conservent les fruits et les graines dans le sucre. Les croisés rapporteront le sucre de canne qui remplacera avantageusement le miel seule sucrerie connue jusqu’alors.

Aux XVI ème et XVII ème siècle les apothicaires, ancêtres des pharmaciens, travaillent avec le sucre pour confectionner des pilules enrobées de sucre, des pommades avec les pommes, des pastilles avec de la pâte sucrée.

Les confiseurs pratiquent les métiers du sucre, différents du chocolat qui est lui une branche spécifique de la confiserie.

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La TREVE DES CONFISEURS en politique ,c’est quand tout s’arrête, entre Noël et Nouvel An, les députés, les sénateurs, ne siègent plus, le gouvernement est en vacance, les foot-balleurs comme les syndicalistes font la trève…  

     

Les papes avaient demandés « la trève de Dieu » lors des conflits armés, et spontanément les combattants des deux bords en 1914 ont fait une trève de Noël qui a été source d’éphémère fraternité qui a vu des échanges de cadeau et de parties de foot entre belligérants ! Cet épisode très controversé, l’état-major a fait fusiller pour l’exemple, a récemment été célébré par un monument élevé en souvenir de ces journées de paix exceptionnelles.

Bernard Vauchelle   d’après F.GERSAL.

 

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